Hommages à Claude Bonin |
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Hommage lu par Sindie : Je me fais la porte-parole de
Stéphanie, Sylvie, Serge et maman. Cher papa, Dans mon cas, cela devrait être
cher ti-popy d’amour. Je veux rendre hommage
aujourd’hui à l’époux, au père, au grand-père et ami que tu étais. Les évènements sont allés à une si grande vitesse. En même temps, tu as dû tenter
d’accepter et de vivre avec la réalité qui frappait. Tout le monde qui te
connaissait savait que la vitesse et encore moins l’excès de vitesse n’était
ton dada. Tu aimais prendre ton temps «lentement mais sûrement». Tu voulais
que les choses soient bien faites et surtout dans l’ordre qu’elles devaient
avoir lieu. Ta peur n’était pas de mourir,
mais bien de nous laisser seuls, maman et nous tes 4 enfants à continuer la
vie et en profiter. J’ai eu le bonheur de t’avoir dans ma vie durant 28 ans
et dans mon cœur, ça c’est sûr pour l’éternité. Maman quant à elle a été
heureuse et comblée durant plus de 35 ans avec l’amour que tu étais et que tu
lui donnais. Tu es parti vite, trop vite. Je veux te dire merci, merci
pour ton amour et pour toutes les valeurs que tu m’as transmises, dont la famille
et la simplicité. Toi papa, tu n’étais pas le plus
grand, ni le plus fort, tu étais tout simplement le meilleur papa que je
pouvais avoir. Tu m’as inculqué le respect, la générosité, le partage, le don
de soi et l’humilité. Une de tes plus grandes fiertés
est bien sûr tes 4 petits-enfants. Ils vont se rappeler d’un grand-papa
aimant, généreux, dévoué et surtout heureux. Ton temps, tu ne le comptais
jamais pour personne. Rendre service et aider ton prochain n’étaient pas des
corvées, mais bien des gestes naturels de la vie que tu accomplissais avec
joie. Tu riais et nous taquinais souvent. Tu aimais la vie. Les derniers mois ont été d’une
très grande intensité émotionnellement mais aussi physiquement. Maintenant
que tu peux respirer à ton rythme, je te demande de veiller sur nous. De
là-haut, aide-nous à vivre, à affronter les obstacles de la vie. Donne-nous
la force de passer au travers de ces épreuves. Je te l’ai dit plusieurs
fois à l’hôpital : sois mon ange gardien, je t’aime et repose en paix. Ta noire xxx Claude Bonin |
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