Funérailles de
Bernard Bonin
Église de Saint-Bonaventure
Le 3 avril 2004



« De là-haut, donne nous la force nécessaire pour
accepter le grand vide que nous laisse ton départ »

« Protège-nous et continue de guider nos vies »       

 
 

                        
 
               HOMMAGE À PAPA

Né le 11 septembre 1919 à St-Germain, mais déménagé
quelques années plus tard à St-Majorique, il y passa
toute sa jeunesse.  Malgré un très bon talent, il quitta
l'école très jeune pour aller travailler.

A 20 ans, il rencontra la femme de sa vie, Yvonne
Grenier, qu'il épousa un an plus tard, le 2 juin 1941 et
s'installa à St-Bonaventure.  De ce mariage naquirent 7
enfants, dont 6 vivants.  Pour faire vivre sa famille, il
exerça de nombreux métiers dont : bûcheron,
journalier, plusieurs années passées au Coteau de terre
noire, cordonnier par les soirs, afin de boucler les fins
de mois.  Son dernier métier fût commerçant d'eau de
javel pendant 23 ans.

Par son travail acharné, il réussit à faire instruire ses
enfants, car pour lui, le plus grand héritage qu'il
pouvait leur laisser était l'instruction.  Des journées de
15 à 16 heures ne lui faisaient pas peur.  Même malade,
il ne manquait pas une journée.

Pour donner le bon exemple à ses enfants même s'il
aimait prendre une petite bière, il décida d'y renoncer
et entra lacordaire pendant une trentaine d'années.
Pauvre papa, ça n'a pas toujours réussi pour les garçons

Derrière son allure un peu bourrue se cachait un
homme d'une rare sensibilité.  La moindre attention à
son égard le faisait pleurer comme un enfant.  Papa
était un homme de coeur, il aimait profondément sa
femme et ses enfants.

Il était un homme d'une très grande simplicité, pour
qui les valeurs matérielles étaient secondaires.  La bonté
et l'honnêteté des gens étaient ce qui importait le plus
pour lui.

Papa était très croyant.  La religion occupait une place
importante dans sa vie.  Il a toujours tenté de mettre en
pratique les valeurs qui lui avaient été inculquées et il a
bien su les transmettre à ses enfants.

Durant la longue hospitalisation de maman, il est allé la
visiter tous les jours, malgré le fait qu'il était lui-même
très affaibli par la maladie.  Une première chute
survenue à la mi-février, l'hypothéqua gravement, mais
ne l'empêcha pas de continuer à visiter sa chère
Yvonne.  Quatre jours après les funérailles de maman,
une seconde chute obligeait son hospitalisation où l'on
découvrit qu'il avait 5 vertèbres fracturées.  De là
commença son dur calvaire, le privant de ses jambes et
lui occasionnant d'atroces douleurs.

Exactement 20 jours après le décès de maman, Dieu a
décidé de venir chercher papa, sachant fort bien
qu'après 62 ans d'amour, ils ne pourraient pas vivre l'un
sans l'autre.

AU REVOIR PAPA, REPOSE EN PAIX, ON T'AIME !

Nous désirons vous remercier bien sincèrement pour
vos prières et vos visites à monsieur Bernard Bonin,
elles furent pour nous un grand réconfort et un soutien
de tous les instants.

les enfants :

Gaby (Léo Guilbault)
Roger (Diane Pinard)
Gilles (Denise Desmarais)
Jacques (Claudette Pélissier)
François (Colette Ritchotte)
Céline (Gérard Perreault)

Petits-enfants et arrière-petits-enfants

Signet souvenir

Bernard Bonin
 
Né le 11 septembre, 1919, à St-Germain de Grantham,
Marié à Yvonne Grenier, le 2 juin 1941, à St-Bonaventure,
Décédé à l'Hôpital Ste-Croix, Drummondville, le 28 mars 2004
Crémation (Yves Houle & Fils), Drummondville,
Service religieux, sur les cendres à l'Église St-Bonaventure, le 3 avril 2004, à 11 hrs.
Cendres mises en terre, le 7 novembre 2010, au cimetière St-Bonaventure, lot G.20
Entre 2004 et 2010, les cendres ont été gardées par sa fille, Céline Bonin,